21 février au 1er mars
2013
Ce furent 10 jours de pur
bonheur ! Et quel enchantement pour les yeux et pour notre petit cœur
de pouvoir se balader dans une nature si grandiose! Les rivières
Dades et Todra prennent leur source dans le Haut-Atlas et coulent
vers le sud à environ 40 km l'une de l'autre en creusant des gorges
spectaculaires. Encore une fois, la moto se révélera la meilleure
façon pour explorer ce coin de pays et aussi sortir des sentiers
battus. Même s'il a fallu s'habiller comme en hiver pour passer des
cols à 2 700 m, ça en a valu la peine ! Nous avons été récompensés
par des paysages magnifiques et puis, lorsqu'il commençait à
neiger, on décidait de virer et de rentrer à la maison, au chaud !
Nous avons atteint «le Maroc profond». Des petits villages poussiéreux... nichés dans un décor fabuleux! On se demande toujours de quoi ils vivent! On voit peu ou pas d'animaux, même pas des chèvres. Les quelques animaux sont gardés à la maison dans des enclos, rien ne sert de sortir et de dépenser son énergie, il n'y a que de la roche autour ! Ce sont les femmes qui marchent des kilomètres pour ramasser et ramener ce qu'elles peuvent trouver de fourrage pour les bêtes ! La sécheresse frappe dur... ça coûte cher de nourrir une vache si on achète le foin et la vendre rapporte peu parce que le foin coûte trop cher... cercle vicieux...
C'est en parcourant ces
routes sinueuses entre ces montagnes dénudées, striées et colorées
que Réal a rebaptisé le Maroc... ce devrait être «Maroche»
a-t-il dit ! Et il avait bien raison !
Par contre dans les vallées, là on a l'impression de gagner le gros lot ! Les rivières qui coulent toute l'année à travers la palmeraie permettent de cultiver des jardins et des arbres fruitiers. Cerisier, amandiers, figuiers et dattiers poussent en abondance. Luzerne, oignons, carottes, et choux semblent les cultures les plus populaires dans les jardins. Un ingénieux système de canaux dirige et distribue l'eau, source de vie de la palmeraie et de ses jardins.
Dans les coins reculés, les gens sont gentils mais timides. Ils répondent à notre «Salam» (bonjour) par un «Salam» puis demandent «Ça va ?». On répond «Labes» (ça va), leur visage s'éclaire un peu. Plusieurs ne parlent pas français, les femmes encore moins que les hommes. Les enfants savent comment demander de l'argent, des stylos, des bonbons... Par contre, dans les zones touristiques, tous les marocains qu'on rencontre se changent comme par magie en «guide» qui peuvent nous faire visiter la palmeraie, les gorges etc. Invariablement, une invitation à prendre le thé se termine par une offre de «tour» quelconque. C'est toujours fait gentiment, alors on ne peut pas leur reprocher d'essayer de vendre leur marchandise... On nous propose aussi souvent du troc... avoir su, on n'aurait pas jeté notre vieil ordi ou ce manteau usagé, ils auraient fait des heureux ici !
Les gorges du Dades et les sommets enneigés du Haut-Atlas |
Nous avons atteint «le Maroc profond». Des petits villages poussiéreux... nichés dans un décor fabuleux! On se demande toujours de quoi ils vivent! On voit peu ou pas d'animaux, même pas des chèvres. Les quelques animaux sont gardés à la maison dans des enclos, rien ne sert de sortir et de dépenser son énergie, il n'y a que de la roche autour ! Ce sont les femmes qui marchent des kilomètres pour ramasser et ramener ce qu'elles peuvent trouver de fourrage pour les bêtes ! La sécheresse frappe dur... ça coûte cher de nourrir une vache si on achète le foin et la vendre rapporte peu parce que le foin coûte trop cher... cercle vicieux...
Par contre dans les vallées, là on a l'impression de gagner le gros lot ! Les rivières qui coulent toute l'année à travers la palmeraie permettent de cultiver des jardins et des arbres fruitiers. Cerisier, amandiers, figuiers et dattiers poussent en abondance. Luzerne, oignons, carottes, et choux semblent les cultures les plus populaires dans les jardins. Un ingénieux système de canaux dirige et distribue l'eau, source de vie de la palmeraie et de ses jardins.
Dans les coins reculés, les gens sont gentils mais timides. Ils répondent à notre «Salam» (bonjour) par un «Salam» puis demandent «Ça va ?». On répond «Labes» (ça va), leur visage s'éclaire un peu. Plusieurs ne parlent pas français, les femmes encore moins que les hommes. Les enfants savent comment demander de l'argent, des stylos, des bonbons... Par contre, dans les zones touristiques, tous les marocains qu'on rencontre se changent comme par magie en «guide» qui peuvent nous faire visiter la palmeraie, les gorges etc. Invariablement, une invitation à prendre le thé se termine par une offre de «tour» quelconque. C'est toujours fait gentiment, alors on ne peut pas leur reprocher d'essayer de vendre leur marchandise... On nous propose aussi souvent du troc... avoir su, on n'aurait pas jeté notre vieil ordi ou ce manteau usagé, ils auraient fait des heureux ici !
Les villes de Boumalne
Dades et Tinerhir à l'entrée des gorges sont essentiellement des
villes de services car le Djbel Sarhro, au sud, abrite de nombreuses
mines (argent, cuivre, plomb, or, manganèse).